ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    

  
ÉGYPTE , JORDANIE & ISRAËL


Rubriques

Simon Wu
Groupe
Hymne national
Histoire
Géographie
Le Caire
Vieux Caire
Caire Islamique
Caire Moderne
Khan el-Khalili
Abou-Simbel
Assouan
L’île de Philea
Kom Ombo
Edfou
Louxor
Vallée des Rois
ValléesThébaines
Esna
Alexandrie
L'Oeil d'Horus
Rosette
Sinaï
BiblioAlexandrie
Ste-Catherine
Désert Blanc
Baharya Oasis
Charm el-Cheikh
Fort Quay Bay
Village Nubien
Gizeh
Saqqarah
Grande Pyramide
Guerres/Pharaons
PharaonsDuSoleil
Ramsès le Grand
Toutankhamon
Thoutmôsis lll
Secret du Sphynx
Néfertiti
Cléopâtre
Canal de Suez
Route du Nil
Mythologie
Momification
Livre des morts
Le Papyrus
AnimauxD'Égypte
Guerre des 6 jrs
GuerreDeKippour
Mort de Sadate
Coptes/Chrétiens
L'Islam
Après Moubarak
Pétra
Kerak
Mont Nebo
Madaba
Jerash
Amman
La mer morte
Beït Shéan
Lac deTibériade
Capharnaüm
Mt desBéatitudes
Tabgha
Plateau duGolan
Cana
Nazareth,
Acre (Akko)
Muhraqa/mtcarmel
Césarée
Jérusalem
Vieille ville J.
Machne Yeluda
Gethsemani
Les Templiers
Documentaire
Palestine/Israël
Le Mossad
Le Hamas
Yasser Arafat
Ultra orthodoxes
Le Petit Futé
Album Photo

 

Liens

Chine
Route de la soie
Tibet
Vietnam
Japon
Inde
Russie
Pérou
Turquie
Sicile
Indonesie
Conseils
Météo en Égypte
Taux de Change
Fuseau Horaire
Découverted'AsiePlus
Le Petit Futé Égypte






 
 
LE CAIRE ISLAMIQUE 
 
Les monuments islamiques d’Égypte sont presque entièrement concentrés au Caire. Ils sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979. 
 
 
 
Les Fatimides dotèrent Le Caire de nombreuses mosquées. Après eux, les sultans mamelouks continuèrent d’embellir la ville de magnifiques mosquées et de nombreuses écoles coraniques, les medreseh ; l’amalgame sabil (fontaine) et kottab (écrivain) dans une madrasa peut sembler étrange, mais c'est pour suivre les recommandations du prophète, pour qui l'eau permet la propreté matérielle et spirituelle ; l’école est autour de la fontaine. 
 
Des mausolées sont rassemblés en véritables villes des morts. 
 
Sous la dynastie Mamelouk, la ville s’agrandit considérablement et devient la capitale du monde musulman. 
 
C’est ainsi qu’Ibn Khaldoun pouvait dire : «Celui qui n’a pas vu Le Caire ne connaît pas la grandeur de l'islam. C’est la métropole de l’univers, le jardin du monde, la fourmilière de l’espèce humaine, le portique de l’islam. » 
 
Le Caire Islamique 
 
Vidéo 3 minutes 30 sec. 
 
 
Mosquée Mohammed Ali 
 
 
 
La mosquée Mohammed Ali est un sanctuaire islamique de la ville du Caire, la capitale de la république égyptienne. Inscrite dans le périmètre de l'antique citadelle de Saladin, elle doit sa construction au vice-roi Muhammad Ali Pacha, qui lui a laissé son nom. Cet édifice emblématique de la ville du Caire fut édifié de 1830 à 1848 et s'inspire largement de l'architecture traditionnelle ottomane. 
 
La première pierre de cet imposant sanctuaire est posée en 1830, sous le règne du vice-roi Mohammed Ali, considéré comme le père de l'Égypte moderne. Son implantation sur un site dominant l'ensemble de la cité semble avoir été motivée par des considérations politiques et est parfois vue comme un symbole de la volonté d'affranchissement de ce qui était alors une lointaine province de l'empire ottoman. Plusieurs constructions datant de l'époque mamelouke sont détruites afin de laisser la place à la mosquée, dont les plans sont confiés à un architecte grec d'origine bosniaque, Yusuf Buchnaq. Assisté par un ingénieur égyptien du nom de Ali Hussayn, il dresse les plans d'un édifice calqué sur les grandes mosquées impériales d'Istanbul et plus spécifiquement sur la mosquée bleue, avec laquelle il existe de nombreuses similitudes. Le gros-œuvre est achevé en 1848, mais les travaux de finition se poursuivent jusqu'en 1857. Cette même année voit le transfert dans la nouvelle mosquée du tombeau de Mohammed Ali. 
 
En 1899, l'apparition de fissures laisse présager de défauts dans la conception de l'édifice. Leur multiplication rend ndispensable une campagne de restauration radicale sous le règne du roi Fouad Ier. Il est décidé de démolir partiellement les dômes et de renforcer les assises de l'édifice, avant de les reconstruire à l'identique. Les travaux débutent en 1931 et ne sont achevés que huit ans plus tard, sous le règne du roi Farouk. Cette campagne de reconstruction aura coûté au total près de 100 000 livres égyptiennes. 
 
D'un point de vue architectural, la mosquée s'inspire largement des canons ottomans. Elle reprend le plan des grandes mosquées impériales telles que la mosquée bleue, dont elle s'inspire largement. Ainsi, la mosquée Mohammed Ali lui emprunte la cour carrée - ou sahn - à ciel ouvert et bordée d'arcades et la cascade de dômes et de demi-dômes. La salle de prière forme un ensemble quadrangulaire s'articulant autour de la coupole centrale, laquelle atteint une hauteur de 52 mètres pour un diamètre de 21 mètres. Elle est contrebutée par une série de quatre demi-dômes, que viennent encore compléter quatre coupoles plus petites à chacun des angles du sanctuaire. Toutes sont ornées dans leur partie interne de peintures et de dorures, tandis que les murs de la mosquée intègrent de hauts panneaux d'albâtre s'élevant à plus de onze mètres. Cette particularité vaut au sanctuaire d'être parfois désigné sous le nom de « mosquée d'albâtre ». 
 
La mosquée abrite le tombeau en marbre de Mohammed Ali, lequel a été ménagé dans la partie sud-est du sanctuaire. Il est entouré d'une grille en bronze réalisée à la fin du XIXe siècle. Le mirhab, en saillie, est coiffé d'une demi-coupole. La mosquée présente en outre la particularité de posseder deux minbars, l'un en bois de cèdre sculpté et doré et l'autre en albâtre, réalisé à la demande du roi Farouk. 
 
Parmi les autres curiosités se trouve également une horloge monumentale en cuivre offerte par le roi des français Louis-Philippe Ier en 1845 afin de remercier les autorités égyptiennes de lui avoir cédé l'obélisque de Louxor, installée en 1836 sur la place de la Concorde à Paris. Endommagée lors de la livraison, l'horloge n'a cependant jamais fonctionné. 
 
Deux minarets élancés bordent la mosquée. Inspirés également de l'architecture ottomane, ils culminent à presque 84 mètres. 
 

CITADELLE DE SALADIN
 
 
Vidéo 2 minutes 19 sec. 
 
 
La citadelle de Saladin est une imposante forteresse, construite par Saladin, qui domine Le Caire. 
 
Sur l’unique hauteur de la ville, le sultan Salah ad-Din (Saladin), fondateur de la dynastie ayyoubide, fit construire cette forteresse entre 1176 et 1183 par des croisés capturés en Palestine, d’où son allure de château fort. 
 
Sa silhouette est dominée par les coupoles et les minarets de la mosquée en albâtre de Mohamed Ali, de style turque, achevée en 1857. 
 
La citadelle offre une vue panoramique sur le Caire et la cité des morts, cimetière des sultans mamelouks aujourd’hui habités par des sans logis. Au pied de la citadelle, se trouve la mosquée du sultan Hassan, un des plus beaux édifices d’époque mamelouk du XIVe siècle. 
 
Après la mort de Saladin, son neveu, Al-Kamil, a renforcé la Citadelle en agrandissant plusieurs des tours, en particulier la tour Al-Haddad (la tour du forgeron) et la tour Ramlab (tour de sable), les rendant trois fois plus grandes. Ces deux tours contrôlaient le passage étroit entre la Citadelle et les collines de Muqattam. Al-Kamil a également établi un certain nombre de grandes tours autour du périmètre des murs, dont trois peuvent encore être vues du parking de la Citadelle. Ces tours massives étaient carrées, hautes de 25 mètres et large de 30. En 1218, à la mort de son père, Al-Kamil, devenu Sultan, a transféré sa résidence à la Citadelle où il a construit son palais dans le quartier sud. Jusqu'à la construction du palais d'Abedin au milieu du XIXe siècle, c'était le siège du gouvernement de l'Égypte. 
 
Quand les Mamelouks ont finalement renversé les Ayyoubides en 1250, leur sultan Baybars Al-Bunduqdari (règne : 1260-1277) s'installa dans le palais d'Al-Kamil. Il l'a isolé en construisant un mur qui a divisé la forteresse en deux parties reliées par la porte Al-Qullah. 
 
An-Nâsir Muhammad ben Qala'ûn, un Sultan qui a régné durant trois périodes (1294-1295, 1299-1309 et 1310-1341) a ouvert le quartier méridional avec des constructions. Malheureusement, la seule restante est sa mosquée Mohamed An-Nâsir. Elle a été commencée en 1318 et finie en 1355. Nous savons également qu'il a construit un grand Palais de justice avec un grand dôme vert qui dominait tous les bâtiments. Près de celui-ci a été construit Qasr el-Ablaq (palais rayé) avec son marbre noir et jaune. Ce palais, utilisé pour des cérémonies officielles, a un escalier menant vers le quartier bas et les écuries royales où An-Nâsir avait 4 800 chevaux. 
 
Les Ottomans ont contrôlé l'Égypte entre 1517 et le début du XXe siècle. Beaucoup de ce que nous voyons de la Citadelle date de cette période. Le quartier bas où étaient les écuries d'An-Nâsir est connu sous le nom d'el-Azab (célibataire) parce que ces soldats ottomans, auxquels on n'avait pas permis de venir avec leurs femmes, y ont été stationnés. Les Ottomans ont reconstruit le mur qui sépare les quartiers nord et sud, ainsi que la porte Al-Quallah. Ils ont également construit la plus grande tour de la Citadelle d'aujourd'hui, Al-Muqattam, qui s'élève au-dessus de l'entrée de la Citadelle par la route de Salah Saalem. Cette tour fait 25 mètres et a un diamètre de 24 mètres. En 1754 les Ottomans reconstruirent les murs du quartier bas et ajoutèrent une porte fortifiée appelée la porte El-Azab. 
 
Du XVIe siècle jusqu'à l'occupation française, la structure militaire stricte des soldats ottomans s'est graduellement détériorée. Pendant cette période, les troupes d'Azab ont commencé à se marier, et ont même construit leur propre logement dans la forteresse. À la moitié du XVIIe siècle, la Citadelle était devenue une zone résidentielle avec des magasins privés, des bains publics et un labyrinthe de petites rues. 
 
L'Ottoman Muhammad Ali Pasha (Mohamed Ali), un des grands constructeurs de l'Égypte moderne, au pouvoir en 1805, est le responsable du changement considérable de la Citadelle. Il reconstruit une grande partie des murs externes et remplace plusieurs des bâtiments intérieurs délabrés, faisant du quartier nord son domaine privé, alors que le quartier sud était ouvert au public. Sa mosquée Mohammed Ali, construite dans le style appelé Ottoman Baroque qui imite les grandes mosquées d'Istanbul, domine aujourd'hui le quartier sud. Au sud de la Mosquée dans le Hawsh il y a le palais Gawharah (palais des bijoux). Il a été construit entre 1811 et 1814 au-dessus de l'emplacement du palais rayé en vis-à-vis de la mosquée de Mohamed an-Nasir et a logé le gouvernement égyptien jusqu'à ce qu'il ait été déplacé au palais d'Abedin. C'est aujourd'hui le musée national de la police. 
 
La frise des six lions se trouvant sur la base du mur du musée de la police semblent être d'époque mamelouke, Méhémet Ali en ayant fait les symboles de sa puissance et de son courage à l'exemple des pharaons de l'Égypte ancienne. 
 
Près de la porte Al-Qullah dans le quartier nord se trouve le palais harem de Mohamed Ali qui a été construit dans le même modèle ottoman que le palais des bijoux. La statue devant, est celle d'Ibrahim Pacha, par Charles Cordier. Le palais a servi de résidence de famille au Khédive jusqu'à ce que le gouvernement ait été déplacé au palais d'Abedin. C'était un hôpital militaire pendant l'occupation britannique, revenu sous contrôle égyptien après la 2e guerre mondiale. Depuis 1949, c'est le musée militaire de l'Égypte, fondé par le roi Farouk. 
 
La statue de Sulayman Pasha était à l'origine au centre de la ville. Au-delà de ce musée est un petit musée des Attelages où sont présentées les calèches officielles du XIXe et XXe siècles, empruntées au musée de Bulaq, huit attelages de la famille de Mohamed Ali. 
 
Juste derrière ce musée est la tour et-Turfah, une des plus grande des tours carrées construites par Al-Kamil en 1207. À l'extrémité du quartier nord, il y a la mosquée Suleyman Pasha. C'est la première mosquée de style ottoman établie en Égypte, elle date de 1528. 
 
Les mosquées Rifai et Hassan 
Vidéo 6 minutes 04 sec.
 
 
 
 
Mosquée du Sultan Hassan 
 
La mosquée du sultan Hassan, est un complexe religieux islamique de la ville du Caire, la capitale de la république d'Égypte. Caractéristique de l'architecture mamelouke, elle fut édifiée à partir de 1356 sur l'ordre du sultan Hassan al-Nasir. Ce vaste complexe abritait à l'origine plusieurs importantes madrasas où étaient étudiés les quatre madhab ou écoles juridiques de l'islam sunnite : l'école hanafite, l'école hanbalite, l'école chaféite et l'école malékite. Le sanctuaire jouxte la mosquée d'ar-Rifaï, dont elle n'est séparée que par une rue étroite. 
 
Les travaux de cet imposant complexe religieux sont initiés par le sultan Hassan al-Nasir, souverain controversé qui régna de 1347 à 1351, puis de 1354 à 1361. Cinq ans après le début des travaux, l'un des deux minarets s'effondra sur la foule, causant la mort de plusieurs centaines de personnes[1]. Cette catastrophe fut suivie de peu par l'assassinat du sultan : son corps ne fut jamais retrouvé, bien qu'un mausolée eût été prévu pour recevoir sa dépouille. En 1363, la mosquée et la madrasa sont achevés. 
 
L'architecture de cet édifice emblématique de la ville du Caire est caractéristique de la période mamelouke. Formant un vaste complexe de 7900 m2, il regroupe une mosquée et une madrasa, l'ensemble s'articulant autour d'une cour intérieure ou sahn. De part et d'autre de cette cour centrale pavée s'ouvrent quatre grandes et profondes arcades ou iwan. Des accès permettent d'atteindre les quatre madrassas que compte le complexe ainsi que les cellules des étudiants. 
 
Un iwan orienté est aménagé en salle de prière. Il intègre les éléments classiques du culte islamique : mirhab et minbar sont en marbre polychrome tandis qu'une tribune ou dikka servait à la récitation de versets du Coran. Les murs sont recouverts d'inscriptions coraniques en caractères coufiques, tandis que cinquante luminaires descendent des voûtes en arc brisé. Une porte ménagée dans le mur de la qibla permet l'accès au mausolée du sultan. Les murs de cette vaste salle rectangulaire révèlent un agencement tripartite, intégrant décors de marbre polychrome et bandeau de bois orné d'inscriptions coraniques (fatiha) ou honorifiques en lettres blanches. 
 
Des baies géminées et des oculi laissent filtrer la lumière du jour jusqu'au centre du mausolée. Sous une haute coupole sur pendentifs, se trouve un cénotaphe rappelant la mémoire du sultan, dont le corps ne fut jamais retrouvé. 
 
L'ornementation du complexe comprend de nombreuses marqueteries en marbre blanc ou polychrome, des panneaux de bois sculpté ainsi que des stucs, et laisse apparaître des influences seldjoukides. À l'extérieur, les hauts murs sont couronnés de corniches d'où tombent des muqarnas, ou stalactites. Le portail comprend de lourdes portes où sont gravées à six reprises l'inscription :  
« Puissance à notre maître le sultan al-Malik al-Nasir Hassan – que sa victoire soit fortifiée ! » 
Les dimensions du complexe en font un des plus importants sanctuaires de la capitale égyptienne : sa longueur est ainsi de près de 155 mètres, tandis que le plus haut de ses deux minarets culmine à 81,6 mètres. 
 
Source: Wikipedia 
   
 Home  | Livre d'Or
   
 
(c) Nicole Caron - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 5.09.2010
- Déjà 5262 visites sur ce site!