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Jérusalem la cité des Prophètes  
 

 
 
Jérusalem est une ville du Proche-Orient qui tient une place prépondérante dans les religions juive, chrétienne et musulmane, et dans le sentiment national israélien. L’État d’Israël a proclamé Jérusalem comme étant sa « capitale éternelle » dès 1949, désignation qui n’est reconnue par aucun membre de la communauté internationale. L'Autorité palestinienne souhaite quant à elle faire de Jérusalem-Est (considérée par l'ONU comme un territoire occupé) la capitale d'un futur Etat palestinien. 
 
Jérusalem est située sur les monts de Judée (dont le mont Sion), à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Le mont Scopus culmine à 826 m et la vallée du Cédron descend sous les 600 m. Le point le plus élevé est le mont Herzl avec 834 m. La ville s’étend, début 2005, sur 200 km2 pour une population de 760 800 habitants. La ville, chef-lieu du District de Jérusalem, est très hétérogène : s’y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes socio-économiques. La partie nommée « vieille ville », entourée de remparts, est constituée de deux quartiers à dominante arabe, dits quartier chrétien et quartier musulman, ainsi que d’un quartier à dominante arménienne et d’un quartier à dominante juive. 
 
 
Panorama du Mur occidental, surmonté du dôme du Rocher et de la mosquée al-Aqsa
 
 
La ville dite « trois fois sainte » 
 
La ville de Jérusalem est considérée comme « trois fois sainte » car elle contient les lieux les plus sacrés des religions juive et chrétienne et le troisième lieu saint de l'islam : 
 
- le Mur des Lamentations, vestige du Temple ;  
- l'Église du Saint-Sépulcre ;  
- le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa.  
 
Jérusalem est un site privilégié : 
 
- pour les Juifs depuis plus de 2500 ans car Jérusalem est considérée à la fois comme un lieu important des pérégrinations bibliques des patriarches hébreux ; la capitale du roi David et plus tard du royaume juif hasmonéen. Après les deux destructions du temple de Jérusalem et des dispersions du peuple juif qui ont suivi, le judaïsme a toujours évoqué un retour à Jérusalem, ancienne capitale du Royaume d'Israël de David. Le premier exil babylonien avait déjà entraîné un premier retour des Juifs sur la Terre promise pour reconstruire le Temple. L'identité juive est restée liée à Jérusalem à travers l'héritage biblique et historique qui a continué à être transmis et enseigné de générations en générations depuis le second exil dit « de Rome » du Peuple juif. C'est la ville où le culte religieux était rendu à l'époque des deux Temples et où demeure le Mur des Lamentations, vestige du Temple et lieu de prière. C'est un lieu de pèlerinage religieux au cours des trois fêtes de pèlerinage: ainsi, tous les ans durant la fête de Pessa'h (pâque juive), les mots « L’an prochain à Jérusalem » viennent clôturer les cérémonies. La prière quotidienne traditionnelle (toujours adressée en se tournant vers la ville) bénit la construction de Jérusalem et appelle au retour des exilés.  
 
- par les chrétiens depuis le Ier siècle et les récits de la vie de Jésus de Nazareth telle que décrite dans les Évangiles, depuis sa montée au Temple de Jérusalem jusqu'à sa crucifixion et sa résurrection, selon le dogme chrétien ; consécutivement, on y trouve et on y vénère aussi des souvenirs de Marie de Nazareth, de saints Étienne et Jacques qui y furent martyrisés, etc. Sainte Hélène, mère de Constantin, et les empereurs byzantins y érigèrent des sanctuaires somptueux sur les lieux saints. Ce lien entre les chrétiens et Jérusalem a également été entretenu par les Croisades successives en Terre Sainte au Moyen Âge. Jérusalem fut la capitale du Royaume latin de Jérusalem de 1099 à 1187. Elle est l'un des patriarcats historiques (avec Rome, Antioche, Alexandrie, Constantinople) ;  
 
- par les musulmans depuis le VIIe siècle, s'inspirant de toutes les raisons précédemment citées et également parce que la tradition fait de Jérusalem le lieu d'où le prophète de l'islam Mahomet aurait effectué son voyage nocturne, selon la sourate XVII du Coran. De plus les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem, la direction de La Mecque ayant été établie par Mahomet plus tard. Si le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville, mais décrit comment Mahomet, étant arrivé à la Mosquée la plus lointaine, monte au Ciel (al Mi`raj: l'ascension) accompagné par l'ange Gabriel, le nom de Jérusalem comme lieu du voyage nocturne est par contre parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq transmis selon Mahomet. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses et politiques : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks. La mosquée de Jérusalem s'appelle Al-Aqsa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». De 638 à 1917, Jérusalem fut plusieurs fois dominée par des dynasties islamiques sans qu'aucune ne la prenne pour capitale.  
 
 
 
La question du statut de Jérusalem 
 
Le statut de la ville, intégralement sous administration civile israélienne depuis la guerre des Six Jours, est contesté. La «ligne verte» séparait auparavant Jérusalem-Ouest (Israël) et Jérusalem-Est (territoire Jordanien occupé) depuis les Accords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces accords indiquent explicitement que la ligne d'armistice ne préjuge pas des revendications territoriales ultérieures. En particulier l'accord israélo-jordanien stipule dans son article VI.9: « Ces lignes de démarcation sont agréées par les parties sans préjudice d'accords ultérieurs ou d'accords frontaliers ultérieurs ou de revendication ultérieures des parties ». La tentative de confirmation de ces lignes d'armistice en frontières a échoué à la conférence de Lausanne de 1949 (27 Avril- 12 Septembre). Elle avait été convoquée par la commission de conciliation des Nations-Unies. Finalement les accords d'armistice n'ont pas été enregistrés par les Nations-Unies qui ont néanmoins contribué à leur surveillance. Ils ont fait l'objet d'une garantie par les membres occidentaux du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, France, Royaume-Uni). C'est la déclaration tripartite du 29 mai 1950. Entre temps, la chambre des députés Jordanienne et la chambre des notables a voté le 24 avril 1950 l'annexion de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. La loi fondamentale israélienne de 1980 entérine le statut de la ville en capitale « éternelle et indivisible ». La résolution 476 et La résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU sont relatives à cette décision. Elles réaffirment que « l'acquisition de territoire par la force est inadmissible », qu'il doit être mis fin à l'occupation de Jérusalem et que « les dispositions législatives et administratives prises par Israël... n'ont aucune validité en droit et constituent une violation flagrante de la convention de Genève... ». 
 
Le Conseil de sécurité mentionne dans ses attendus « la ville sainte de Jérusalem », en effet, la délimitation de la vieille ville est la seule internationalement établie. Le nom de Jérusalem représente des réalités différentes pour Israël, la Jordanie, les pays de la ligue arabe et les Palestiniens. Le droit sur le nom sera probablement une question à trancher indépendamment des délimitations géographiques. Selon le Plan de partage de la Palestine, il y a trois entités concurrentes: une partie israélienne, une partie palestinienne, une partie internationale (la vieille ville). 
 
En 1988 (31 juillet), Le Roi Hussein de Jordanie déclare à la télévision qu'il abandonne ses revendications de souveraineté sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est à l'Organisation de libération de la Palestine. Cette déclaration n'a pas de valeur en droit international. En 1994 (26 octobre) le Traité de paix israélo-jordanien est signé. Les frontières internationales entre Israël et la Jordanie sont fixées. Mais, le statut des territoires « ...sous contrôle militaire israélien depuis 1967 », c'est-à-dire notamment Jérusalem-Est, est réservé. Il est néanmoins précisé que « le rôle spécial » du Royaume de Jordanie sur les lieux de pélérinage musulmans de Jérusalem est reconnu. Une priorité sera accordé à ce rôle historique lors des négociations sur le futur statut permanent de la ville, ceci conformément à la Déclaration de Washington du 25 juillet 1994. En 2000, l'Autorité palestinienne vote une loi établissant Jérusalem capitale d'un futur État, cette loi est ratifiée en 2002. Pour les parties en présence, le statut de Jérusalem reste une question clé de la résolution du conflit israélo-palestinien. 
 
La question de la légitimité de chacune des deux parties sur Jérusalem entraîne également des débats d'ordre archéologique. Les Israéliens ont entamé depuis 1967 des recherches pour apporter les preuves de l'existence du Temple de Jérusalem. Palestiniens et Israéliens s'accusent réciproquement de mener des travaux les uns pour détruire de nouvelles preuves de cette existence, les autres pour fragiliser les fondations des mosquées de la vieille ville. (D'après les experts israéliens, les fondations des mosquées ont été fragilisées par plusieurs tremblements de terre au cours des derniers siècles.) La discussion sur l'utilisation des expressions mont du Temple/esplanade des mosquées est significative par rapport aux soucis des deux parties de gagner la bataille de la légitimité sur Jérusalem 
 
 
 
Position d'Israël 
 
Après la Déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël en 1948 et la guerre qui s'ensuit, la ville se retrouve divisée entre une partie occidentale annexée par Israël et une partie orientale (comprenant toute la vieille ville) annexée par la Jordanie, séparées par un no man's land. En 1949, Jérusalem-Ouest est proclamée capitale d'Israël. 
 
En 1967, lors de la guerre des Six Jours, Tsahal conquiert Jérusalem-Est et Israël déclare Jérusalem unifié, sa capitale « éternelle et indivisible ». Toutefois, la quasi-totalité des États ont maintenu jusqu'à ce jour leurs ambassades en Israël à Tel-Aviv car le droit international a jugé nulle cette modification du statut de la ville. Les Juifs ont alors accès à leurs lieux saints, tandis que l'accès à l'Esplanade des Mosquées et aux lieux saints musulmans est règlementée. La gestion de l'esplanade restait sous la juridiction d'un organisme palestinien, le WAQF. 
 
En 1980, dans une loi fondamentale israélienne, la Knesset déclare Jérusalem capitale « éternelle et indivisible » : c'est la Loi de Jérusalem. Les différents pouvoirs israéliens, législatif, exécutif, judiciaire et administratif, sont regroupés à Jérusalem. 
 
En 2000 au sommet de Camp David II, Ehoud Barak propose de partager la ville mais cela est refusée par Yasser Arafat et ce qui a vraisemblablement conduit le premier ministre israélien à la défaite aux élections anticipées qui ont suivi. En 2005, la question du statut et de l'éventuel partage de Jérusalem reste au cœur du futur processus de paix mais aucune tentative de négociations n'a plus été entamée sur ce point depuis le sommet de Taba. 
 
Position de l'OLP et de l'autorité palestinienne 
 
Absente du pacte de l'OLP de 1964, les organisations palestiniennes ont revendiqué pour la première fois cette ville en 1968, comme la troisième ville sainte de l'islam. Lors de la proclamation d'un État palestinien par l'OLP en 1988 une première revendication de Jérusalem pour capitale est effectuée. L'OLP de Yasser Arafat s'est souvent positionnée dans le sens de ces revendications refusant d'avoir une autre capitale que Jérusalem. L'OLP possédait à Jérusalem un siège officieux, la « Maison d'Orient », dirigée par Fayçal Husseini ; en 2001, cette institution a été fermée de force. Jérusalem est par ailleurs la ville d'origine de réfugiés palestiniens qui souhaitent revenir y vivre. La question du statut final de la ville est ainsi intimement liée à la question des réfugiés palestiniens. 
 
Position du Vatican 
 
Les chrétiens d'Orient n'ont plus émis de revendications sur Jérusalem depuis la fin du Royaume de Jérusalem. Ils ont toutefois continué à vivre en Palestine, à entretenir certains lieux de pèlerinage importants et ils ont vécu la création de l'État d'Israël comme une rupture. C'est parmi les Arabes chrétiens mais aussi, selon le gouvernement français, au Vatican que l'on trouve les plus fervents soutiens à une internationalisation de Jérusalem, comme proposée en 1947. 
 
Position de l'ONU 
 
La position de l'ONU concernant Jérusalem est liée à la résolution 181 de l'Assemblée générale ainsi que les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité qui en découlent. 
 
Le Conseil de sécurité, dans ses résolutions 476 et 478, déclare que la loi israélienne établissant Jérusalem capitale « éternelle et indivisible » est nulle et non avenue, et constitue une violation du droit international. La résolution invite les États membres à retirer leur mission diplomatique de la ville. 
 
Première proposition de l'ONU 
 
À l'expiration du mandat britannique, le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait que Jérusalem devienne un Corpus Separatum sous contrôle international et indépendant de ce qui devaient devenir un État palestinien arabe et un État hébreu. Cette séparation devait ainsi garantir à tous les cultes le libre accès à tous les lieux saints en sécurité. Le Comité spécial sur la Palestine avait prévu qu'après un délai de dix ans de « Corpus Separatum », le statut définitif de Jérusalem serait fixé par la population consultée par référendum. 
 
 
Positions internationales 
 
Dans le passé, avant 1973 un nombre de pays africains, y compris l'Éthiopie et la Côte d'Ivoire avaient des ambassades a Jérusalem. En 1973, après la guerre du Kippour, de nombreux pays africains décident de rompre leurs relations diplomatiques avec Israël.  
 
Avant la résolution 478 votée en 1980, 13 pays avaient une ambassade à Jérusalem : la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine, l'Équateur, le Salvador, le Guatemala, Haïti, les Pays-Bas, le Panama, l'Uruguay, le Venezuela. Suivant les termes de cette résolution, les 13 ambassades ont été déplacées à Tel-Aviv. Les ambassades du Costa Rica et du Salvador ont de nouveau été déplacées à Jérusalem en 1984, jusqu'en 2006 où ces deux États décident de transférer de nouveau leurs ambassades à Tel Aviv. Des consulats étrangers, comme le consulat général de Grèce, le consulat français, ainsi que ceux du Royaume-Uni et des États-Unis, situés à Jérusalem, ont pour attribution les Territoires palestiniens occupés, dont Jérusalem-Est. Les ambassades de la Bolivie et du Paraguay sont quant à elles dans la banlieue de Jérusalem, à Mevasseret Zion. Les Pays-Bas ont un bureau à Jérusalem qui traite presque exclusivement des affaires concernant les Israéliens.  
 
Les États-Unis ont fait passer une loi au Congrès en 1995 établissant que « Jérusalem devrait être reconnue capitale de l'État d'Israël », et que l'ambassade américaine devrait être déplacée à Jérusalem au plus tard le 31 mai 1999. Depuis, le déménagement de l'ambassade a systématiquement été reporté, deux fois par an, par le président américain. Les termes de ces reports précisent cependant que l'administration est engagée dans le processus de déplacement de l'ambassade à Jérusalem. Une des conséquences de la loi de 1995 est que les documents officiels américains abordent Jérusalem comme la capitale d'Israël.  
 
Le Royaume-Uni considère que le statut de Jérusalem doit être défini par des négociations entre les parties israélienne et palestinienne. Ce pays reconnaît le contrôle de fait d'Israël sur la partie occidentale de la ville mais considère Jérusalem-Est comme territoire occupé et ne reconnaît aucune souveraineté sur la ville.  
 
Dans une déclaration au Figaro publiée le 30 novembre 2009, le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, déclare : « Pour nous, Jérusalem doit être, à la fois la capitale de l'État d'Israël et du futur État palestinien ».  
 
Le 8 décembre 2009, l’Union européenne appelle Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien. Les Vingt-Sept assurent qu’ils « ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié » au statut d’avant 1967.  
 
Source: Wikipedia
   
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Modifié en dernier lieu le 16.05.2012
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