La ville de Beït Shéan en Israël est l'une des villes les plus anciennes d'Orient.
Site archéologique de Beït Shéan
Histoire de la ville
Cette ville s'enorgueillit d'un riche passé historique, dont le stade de développement le plus important de la ville se situe à l'époque romaine (II s av. J.-C. - IVe siècle). Sur le Tell Beït-Shéan, surplombant la vallée de Nahal Harod, on retrouve 20 couches archéologiques de vestiges. Elle s’est appelée Scythopolis à la période Hellénistique et Romaine. Puis avec la conquête arabe elle s’est appelée Baysân.
La position de la ville se tenant au carrefour de routes principales et la facilité d'accès dont elle dispose vers les sources d'eau des environs, (Gan Hashlosha et Houga étant les plus connues), sont les facteurs majeurs du développement de la ville, et ce, depuis l'antiquité. Durant ces dernières années, ces mêmes sources d'eau ont contribué à la création de centres touristiques et d'attraction fréquentés par de nombreux touristes d'Israël et de l'étranger.
En 1948, la ville est habitée par 5000 Arabes. Dans la nuit du 10 au 11 mai, la brigade Golani prend deux villages des faubourgs de la ville et commence la nuit suivante à bombarder la ville. Dès le lendemain, les Arabes demandent un cessez-le-feu qui est accepté par la Haganah. Cette dernière exige l’évacuation des miliciens qui se trouvent dans la ville. Les autorités arabes demandent des instructions de Naplouse ou Jénine mais entretemps, les troupes de l’Armée de libération arabe et la majorité des habitants s’enfuient vers la Transjordanie. Les 1 000 ou 1 200 habitants restant se rendent. Initialement ravitaillés, ils seront expulsés à l’approche du 15 mai.