Géographie de l'Égypte.
Régions
De la flore sur une Ile du Nil
On distingue généralement quatre régions, la Basse-Égypte, la Moyenne-Égypte, la Haute-Égypte et la Nubie.
L'Égypte multiplie les extrêmes : pays arabe le plus peuplé, 90% de sa population habite dans une bande de terre fertile qui longe le Nil (24 km dans sa plus grande largeur près du Fayoum, en moyenne 10 km, mais peut n’avoir qu’une centaine de mètres). Le reste du territoire est désertique.
Au sud, le Nil se heurte à une barrière montagneuse ; à mesure qu'il se dirige vers le nord, le paysage devient de plus en plus plat et désertique.
Au nord du Caire, la vallée se transforme en un vaste delta de 200 kilomètres de large, semblable à un grand éventail fertile plongeant dans la Méditerranée.
À l'est de la vallée se trouve le désert d'Arabie, à l'ouest le désert de Libye, plateau aride ponctué de formations géologiques bizarres et d'oasis luxuriantes.
À l'est, par delà le canal de Suez, s'étend la péninsule du Sinaï, extension du désert d'Arabie, où le mont Sainte-Catherine culmine à 2 642 mètres.
Grandes villes
Outre la capitale, Le Caire qui comprend également Gizeh, les grandes villes égyptiennes sont les suivantes : Alexandrie, Assouan, Assiout, Banha, Dhahab, El Arich, El-Mahalla El-Kubra, Hurghada, Mansourah, Marsa Matrouh, Louxor, Karnak, Kôm Ombo, Port Safaga, Port Saïd, Charm el-Cheikh, Shubra-El-Khema, Suez, Tanta, Zagazig, etc.
Climat
Un chameau sur une plage de la mer rouge
Le climat de l’Égypte est exceptionnel et se résume à deux mots : chaud et sec. L’air y est particulièrement sec et salubre, et seul le Nil fait qu’on n’y retrouve pas totalement le climat saharien. En hiver, la température est douce et les gelées nocturnes sont exceptionnelles. Mis à part les mois de janvier, février et mars, parfois assez froids dans le nord, les températures moyennes avoisinent 20° sur la côte méditerranéenne (maximales 31°) et 28° à Assouan (maximales 50° !). Dans le désert, les extrêmes sont de rigueur - incandescent le jour, glacial la nuit.
Devenue sensiblement plus humide depuis la construction du haut barrage, la Haute-Égypte ignorait pratiquement la pluie dans l’Antiquité, au point que celle-ci apparaissait comme un présage, en général funeste, aux yeux de ses habitants.
Le delta du Nil et surtout le cordon littoral connaissent une moins grande sécheresse. Pendant l’hiver, de violentes ondées transforment la région en marécages, mais ces précipitations restent encore assez rares (la moyenne au Caire est de six jours de pluie par an). Alexandrie est la ville égyptienne qui reçoit le plus de précipitations, environ 19 cm/an, tandis qu'Assouan ne reçoit qu'environ 10 mm tous les cinq ans.
Famille égyptienne, au loin les pyramides d'Égypte
Au printemps sévit assez souvent le khamsin, un vent sec, chaud et très poussiéreux, souffle brûlant des déserts du sud-est. À la vitesse de 150 km/h, il arrache les feuilles des arbres et donne au ciel une teinte orange foncé ; l'air se charge de poussière ce qui rend la respiration oppressante. Pendant ces cinquante jours (d'où le nom de cette saison), l’Égypte connaît quelques violents orages, autrefois symbolisés par le dieu Seth.
En été, la température est élevée, mais le soir une brise régulière du nord rafraîchit l’atmosphère ; cette chaleur sèche est en fait plus supportable qu’une chaleur humide.
Ce grand soleil, cette chaleur sèche n’ont pas été sans influer sur les mœurs des anciens Égyptiens : le besoin de vêtements ne se faisait guère sentir, mais la perruque était utile pour se protéger des rayons du soleil ; les bains et les soins de la toilette rafraichissaient l’épiderme, tandis que les fards, les cosmétiques, les parfums protégeaient la peau et les yeux de la réverbération solaire, et masquaient l’odeur de la transpiration.
C’est aussi pour recueillir quelque fraîcheur que l’on construisait en briques épaisses, que l’on travaillait sous les vérandas et que les gens aisés cachaient leurs demeures dans la verdure des jardins.
Source: Wikipedia
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